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| L'Histoire de Varages |
| Dès la préhistoire, les conditions naturelles ont permis l'implantation humaine sur la commune de Varages (ossuaires chasséens dans la grotte de la Ferrage). Diocèse de Riez, baillie de Barjols. C'est entre 992 et 1018 qu'est citée pour la première fois la villa Varaginis, dont les églises Sainte- Marie (paroisse), Saint-pierre, Saint-Jean, Saint- Saturnin et Saint Etienne de Ungula Caballi furent données par les seigneurs du lieu, membres des familles de Pontevès et Blacas, au monastère de Correns, succursale de Montmajour, avec le quart de la villa (1032) ou du « poio ubi castrum hedificatum est Varaginis » (1077). |
De cette période reste encore aujourd'hui, l'ancien prieuré ST Jean Batiste et le mur de l'ancien donjon, ainsi que l'église de castrum, l'actuelle chapelle St Photin.Les textes ne permettent pas actuellement de définir exactement la durée du castrum, sans doute très tôt abandonné quand les seigneurs locaux cessèrent de se faire la guerre. Seigneurie successivement des Vintimille, Cornut, Prohane, Oraison, Jarente, Castellane et Forbin. Varages déjà célèbre jusqu'alors pour son huile d'olive - qui se vendait 1 écu d'or le quartaut en 1586 - allait le devenir pour les faïences. En effet, Varages n'est pas une terre inconnue pour les Clerissy célèbres potiers et faïenciers puisqu'en 1588 Antoine Clerissy s'y installe en tant que « hollier » (potier). Au 17 ième siècle, les potiers se succèdent notamment, le plus connu Claude Gebelin. De nombreux corps de métiers se développent (ex : papeterie) utilisant tous la force de l'eau, le bois et la terre. |
| | Fin 17 ième siècle et début 18 ième siècle, essor de la Faïence autour d'Etienne Armand et Joseph Clerissy. Vers 1703 vient s'ajouter à tous les corps de métiers un verrier Mathieu Du Quelar qui s'installe au Domaine de Beauvillard. On comptait, en 1789, huit fabriques, cinq moulins à vernir dont l'activité s'ajoutait à celle des potiers. A coté de la faïence commune, les Clérissy, les Niels, les Bouteils, les Bayol etc.…sortent de leurs fours ces belles pièces décorées aujourd'hui conservée dans différents musées (Sèvres, Grasse, Marseille,Varages …). Aujourd'hui encore, on trouve à Varages 6 artisans faïenciers qui font perdurer le savoir faire varageois ainsi que la manufacture des Lauriers. Haut de page Coopérative oléicole La Varageoise Crée depuis 1924, notre moulin a gardé tout son aspect traditionnel et artisanal. Nous fabriquons chaque année une huile d'olive à partir d'une recette séculaire et gardée très secrètement par nos maîtres mouliniers : c'est le fruité noir, spécificité locale au goût doux sans aucune amertume ou les olives ont pris sagement le temps de chaumer pour nous offrir leurs parfums les plus prononcés. Regroupant plus de 300 coopérateurs venant d'une vingtaine de villages environnants notre moulin triture plus de 100 tonnes d'olives par an. Notre savoir faire est toujours le même. |
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| Nous préparons une huile d'olive vierge extra : pur jus de fruit, extrait d'olives qui seront broyées dans d'imposantes meules de granit pour en extraire une pâte onctueuse. Cette pâte est ensuite étalée sur des scourtins empilés sous presses hydrauliques pour être pressées en une seule fois à froid. L'huile d'olive obtenue est alors stockée à plus de 14° dans une cuve pendant 6 à 8 semaines, permettent ainsi une décantation naturelle. La récolte des olives se fait à partir du mois de novembre. L'olivier dominant est le VARAGEN, catégorie d'arbre très typique de notre village. Cela confère à notre huile d'olive un goût réellement spécifique et unique.5kg de ce petit fruit violacé est nécessaire à la confection d'un litre d'huile. L'altitude moyenne des vergers, cultivés pour la plupart en restanques, se situe au dessus de 300 mètres. Les récoltes sont irrégulières compte tenu des conditions climatiques assez rude pour l'olivier. | Haut de page L'Eglise Notre Dame de Nazareth |
| L'église primitive dédiée à saint Etienne dans les archives de l'Abbaye de Montmajour dès 1078, a été consacrée le 8 décembre 1062 par l'archevêque d'Aix en Provence. Elle change ensuite pour Notre Dame de Nazareth. Suite aux guerres de religion, elle doit être « rhabillée » à partir de 1656. Ces travaux ont été exécutés par 3 maçons de St Maximin, ils se sont inspirés de la Basilique du 13° siècles de style gothique avec croisées d'ogive.Vers 1840, la population de Varages ayant beaucoup augmenté, elle a été remaniée et agrandie d'une travée supplémentaire. L'église est composée d'une nef à 4 travées avec croisées d'ogives, flanquée de bas cotés étroits. Son abside est hexagonale et son clocher carré à archères est surmonté d'un toit de tuiles vernissées. Sa longueur est de 30m dont 6 pour le sanctuaire, sa largeur de 15 m et sa hauteur de 12m. |
L'église est inscrite dans son ensemble à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques. A l'intérieur, elle abrite diverse œuvres d'art classées monuments historiques : 6 retables en bois doré du 17° siècle de style baroque (ex retable de Saint Photin), un retable du 19° siècle dédié à Saint Claude, des fonts baptismaux du 15 ° siècle ainsi qu'une vierge à l'enfant du 14°siècle. |
| | Haut de page Ecole de Céramique Depuis octobre 1998, de futurs faïenciers peuvent dans les locaux de l'école Joseph Clérissy, apprendre l'art difficile de la décoration sur tous types de support céramique. Au-delà de la technique, les élèves s'initient également à l'histoire de l'art à travers le temps, liaison obligatoire entre leurs illustres maîtres et leurs futures créations. Ces formations sont dispensées à de jeunes étudiants et adultes de tous horizons. |
| | Haut de page San Foutin |
| Le Castrum apparaît pour la première fois en 1077 (Castrum Varaginis). Du Castrum sur la colline dominant le village au sud, il ne reste que la chapelle Saint Photin et un pan de mur de l'ancien donjon. Varages appartenait au diocèse de Riez, mais c'est dans une liste d'églises du diocèse d'Aix datant de 1278 qu'elle est citée pour la première fois. | Haut de page Saint Jean Les membres de la confrérie de Saint Photin se rendent à la chapelle St Photin pour débiter l'arbre de mai. Le bois est ensuite redescendu au quartier St Jean ou il composera l'essentiel du bûcher ; on gardera les 2 derniers mètres de la cime, qui sera plantée symboliquement au centre du foyer. A la tombée de la nuit, une procession aux flambeaux avec en tête les petits St Jean, suivit du corps de la bravade en costume d'époque se dirigent vers l'ancienne église St Jean ou le premier magistrat du village allumera le feu... |
| | Haut de page Fête de l'Olive |
| Chaque année, au mois de mars, l'huile nouvelle est fêtée dignement à Varages lors d'une journée festive orchestrée par l'association Culture et Loisirs : Présentation et vente d'huile et des produits de la coopérative oléicole « la Varageoise ». Démonstrations, conférences et animations folkloriques autour du thème de l'olive : « le varagen » spécifique de Varages. | Haut de page Soirée de l'Enclos Le Parc de l'Enclos accueille chaque année le Festival du même nom pour 2 soirées (mi juillet et mi août) à thème : musiques du monde et repas partagés sous les arbres séculaires, dépaysement jusqu'à tard la nuit, les nombreux amateurs de ces soirées. |
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